
Les admirateurs d’Hitler, c’était aussi de la poésie?
Quel est ce pays qui renie ses racines chrétiennes et ses valeurs historiques?
Qui a transformé l’antilibéralisme et l’antiaméricanisme en repères moraux?
Qui passe son temps à insulter l’Europe et les présidents américains, parfaits boucs émissaires, et dresse des lauriers à des criminels comme Mao, Castro ou Che Guevara?
Je me souviendrai toujours de ce que m’avait dit l’intellectuel Philippe Sollers lorsque je lui avais demandé pourquoi il avait été maoïste:
«C’était de la poésie», m’avait-il répondu en balayant d’un revers de main sa sympathie pour le plus grand criminel de l’Histoire.
Alors, les admirateurs d’Hitler, c’était aussi de la poésie?
En France, le socialisme a toujours baigné dans la bienveillance, alors que le libéralisme a toujours souffert d’une présomption d’injustice et de culpabilité.
Bogdan Calinescu publie en France sous le pseudonyme de Nicolas Lecaussin.
Il est directeur de l’IREF et a écrit plusieurs essais dont Cet État qui tue la France, L’absolutisme efficace, Au secours, ils veulent la peau du capitalisme, L’obsession antilibérale française, et Échec de l’État (coauteur).
Source: Nicolas Lecaussin
Extrait d’un article du Figaro. (21-04-2017)
Aristote aurait pu les aider à ne pas se faire berner. Le Stagirite réprouve l’excès, surtout au pouvoir. En plus, son maître Platon s’était fait rouler dans la farine par le tyran de Syracuse.
Jacques Légaré