Comment est ce possible? Cambadelis

On ne s'entoure pas de personnes "jugées et condamnées". F.Hollande
On ne s’entoure pas de personnes « jugées et condamnées ». F.Hollande
Passé judiciaire.
En 2000: condamné à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs d’amende pour un emploi de complaisance de 1993 à 1995 dans une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés dirigée par un ancien cadre du Front national.

L' »affaire de la MNEF » est une affaire d’enrichissement personnel et d’emplois fictifs qui touche la MNEF dans les années 1990, impliquant notamment des personnalités liées au Parti socialiste (PS), et plusieurs issues du courant trotskyste lambertiste, considéré comme ayant « pris le contrôle » de la MNEF à la fin des années 1970
Jean-Christophe Cambadélis a été condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis et 20 000 euros d’amende, pour une supposée mission de conseil sur les étudiants étrangers, entre 1991 et 1993 Continuer la lecture de « Comment est ce possible? Cambadelis »

Mélenchon Chavez: le désastre annoncé

chavez-melenchonC’est pas parce que j’ai tort que je vais arrêter de donner des leçons.

État économique du Vénézuela:

1°) – L’économie du Vénézuela est dans un état catastrophique. Début janvier, l’inflation dépasse les 140%. Les ressources se font rares, alors que l’économie est totalement dépendante de la production pétrolière (secteur totalement nationalisé en 2009), dont le cours ne cesse de chuter.  La confiance dans la monnaie a totalement disparu : même les prostituées n’acceptent plus que des dollars.

2°) – Nicolas Maduro, successeur de Hugo Chavez mort en 2013, vient de décréter l’état d’urgence économique, et d’en appeler à l’aide internationale pour éviter la famine.

3°) – La hausse des prix ( 720%) reste moins grave que celle du Zimbabwe en 2008 (elle avait atteint 2600% pour le seul mois de juillet 2008 !). Il n’empêche, la situation est en train de virer au cauchemar pour les Vénézuéliens.

4°) – D’après une étude réalisée par trois universités locales, près de la moitié des 30 millions d’habitants vivaient sous le seuil de pauvreté en 2015.
Parmi ces 15 millions de pauvres, la moitié n’avaient pas assez pour se nourrir, et un tiers étaient des “nouveaux pauvres”.

Que disent Hollande et Mélenchon ?

François Hollande:
lorsque Chavez est décédé (en 2013), le Président de la République avait salué un homme qui a « profondément marqué l’histoire de son pays » (le communiqué de l’Elysée ne dit pas si c’est en bien ou mal).

Victorin Lurel:
L’un de ses ministres (Victorin Lurel) s’était même précipité aux obsèques pour saluer un « de Gaulle plus Léon Blum« . François Hollande ajoutait : « je suis convaincu que le Venezuela saura surmonter cette épreuve dans la démocratie et l’apaisement ».

Jean-Luc Mélenchon:
Pour lui, Hugo Chavez incarne l’espoir d’un nouveau socialisme.
Jean-Luc Mélenchon décrit Hugo Chavez comme une « source d’inspiration ».
L’admiration de Mélenchon pour Chavez était réciproque : « Il a vu ce qui avait été réalisé par le Front de gauche lors de la campagne présidentielle, il a été impressionné par l’ouverture de cette espace politique en France. Hugo Chavez a même dit qu’il était mélenchoniste. »

Jean-Luc Mélenchon en a fait un héros; comme il l’a fait de Syriza qui a pourtant conduit la Grèce dans l’impasse.

Conclusion:
"Il n'y a pas à manger", peut-on lire sur le chasuble d'une femme à Caracas le 18 mai Photo Federico Parra . AFP
« Il n’y a pas à manger », peut-on lire sur le chasuble d’une femme à Caracas le 18 mai Photo Federico Parra . AFP

La pénurie est telle que le Gouvernement a décidé d’installer des scanners d’empreintes digitales dans les supermarchés pour s’assurer qu’aucun consommateur n’ose acheter deux fois les mêmes produits !
La disparition de la liberté économique conduit toujours à celle des libertés publiques.

Sources: Capital | Erwan Le Noan | Caroline Vigoureux – leJDD.fr |
Libération | penurie-liberation |

Intermittents ou prix Nobel ? (suite)

Jules Hoffmann, Prix Nobel de médecine en 2011 (à gauche) et Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de chimie en 1987 (à droite), viennent de signer une tribune dans «Le Monde» contre l'annulation de 256 millions d'euros de crédits pour la recherche et l'enseignement supérieur en France.
Jules Hoffmann, Prix Nobel de médecine en 2011 (à gauche) et Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de chimie en 1987 (à droite), viennent de signer une tribune dans «Le Monde» contre l’annulation de 256 millions d’euros de crédits pour la recherche et l’enseignement supérieur en France.
Crédits recherche : le gouvernement fait marche arrière en catimini.

Source: Laure Bretton |  

L’annulation des crédits a été neutralisée par un tour de passe passe budgétaire.

Une grosse bidouille budgétaire pour sauver la face et couper court aux accusations de «suicide scientifique» préparé par le gouvernement. L’annulation de quelque 134 millions d’euros de crédits alloués à la recherche a été… annulée mardi après une mobilisation aussi brève que massive des chercheurs, prix Nobel en tête.

Lors d’une réunion à Matignon lundi, en présence de Bercy et de l’Education nationale, il a été décidé de basculer les prélèvements prévus sur de la trésorerie, des fonds de roulement et des fonds de réserve. En gros, prendre l’argent là où ça ne fait pas mal pour sécuriser les embauches et ne mettre en danger aucun programme de recherche. Ce qui a permis à la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, de souligner in extremis «l’engagement total de ce gouvernement à sanctuariser les fonds de la recherche» mardi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée.

Tuer l’avenir

Dans un décret d’avance, présenté la semaine dernière, le gouvernement avait décidé de débloquer 1,12 milliard d’euros de crédits pour financer de nouvelles dépenses (plan emploi, fonds de soutien aux agriculteurs et allocations aux migrants), annulant en parallèle autant de crédits, dont 256 millions d’euros destinés à la recherche. Le CEA était impacté à hauteur de 64 millions et le CNRS en perdait 50. Ce qui revenait à «tuer l’avenir», selon l’expression de l’ancienne ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Au sein de la commission des Finances de l’Assemblée, droite et gauche (des socialistes légitimistes aux frondeurs de toutes obédiences), se sont unies mardi matin pour mettre la pression sur le gouvernement.

A l’unanimité moins quatre voix, les députés ont adopté un avis de la rapporteure générale du Budget, contestant le décret d’avance, pourtant impossible à annuler par le biais parlementaire… d’où le tour de passe-passe choisi par l’exécutif. «On a trouvé une solution technique totalement neutre pour la recherche et les chercheurs, explique à Libération le secrétaire d’Etat, Thierry Mandon. L’idéal eût été de ne pas susciter de telles craintes. Il faut maintenant entendre l’appel des Nobel à renforcer les moyens de la recherche dans le futur». En clair, la bataille du budget 2017 est lancée.

Intermittents ou prix Nobel ?

Jules Hoffmann, Prix Nobel de médecine en 2011 (à gauche) et Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de chimie en 1987 (à droite), viennent de signer une tribune dans «Le Monde» contre l'annulation de 256 millions d'euros de crédits pour la recherche et l'enseignement supérieur en France.
Jules Hoffmann, Prix Nobel de médecine en 2011 (à gauche) et Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de chimie en 1987 (à droite), viennent de signer une tribune dans «Le Monde» contre l’annulation de 256 millions d’euros de crédits pour la recherche et l’enseignement supérieur en France.
Gouverner c’est définir des priorités.

Intermittents du spectacle.
Fonds de soutien à l’emploi pour le secteur du spectacle:
« 90 millions d’euros par an» : ( ici )
Ou bien:
Budget de la recherche.
Projet de décret annulant 256 millions d’euros pou la Mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (Mires):
« Un suicide scientifique et industriel ». ( ici )

Un suicide scientifique et industriel.

Ils sont furieux et ont écrit une tribune pour Le Monde pour protester
contre une coupe de 256 millions d’euros prévue par le gouvernement sur le budget de la recherche.

Au sein de ces mesures, on note que les principaux organismes de recherche sont particulièrement touchés, le CEA, le CNRS, l’INRA et Inria, pour une annulation globale de 134 millions d’euros.

Françoise Barré-Sinoussi (Prix Nobel de physiologie ou médecine)
Claude Cohen-Tannoudji (Prix Nobel de physique)
Albert Fert (Prix Nobel de physique)
Serge Haroche (Prix Nobel de physique)
Jules Hoffmann (Prix Nobel de physiologie ou médecine)
Jean Jouzel (vice-président du groupe scientifique du GIEC,au moment
– où celui-ci reçoit le prix Nobel de la paix)
Jean-Marie Lehn (Prix Nobel de chimie)
Cédric Villani (médaille Fields)

«Ce coup d’arrêt laissera des traces, et pour de longues années. Ce que l’on détruit brutalement, d’un simple trait de plume budgétaire, ne se reconstruit pas en un jour. Les organismes nationaux de recherche vont devoir arrêter des opérations en cours et notamment limiter les embauches de chercheurs et de personnels techniques».

Impose au régime des intermittents un effort global de 185 millions d’euros d’économies par an d’ici à 2018, mais suggère que l’Etat contribue pour 80 millions à cet effort.
Un fonds de soutien à l’emploi avec une dotation de l’Etat de 90 millions d’euros par an.

Il faut aligner le régime des intermittents sur celui des intérimaires, car il y a énormément de professions qui sont intermittentes aujourd’hui.
1,263 milliard d’euros d’allocations versées, pour seulement 232 millions d’euros de cotisations perçues.
C’est intenable.

Conclusion.

Les intermittents risquent de bloquer les scènes de théâtre, les festivals …
Les chercheurs et prix Nobel sont confinés dans leurs laboratoires…
Cherchez l’erreur!

Au gouvernement, on n’écoute pas Jean Tirole, prix Nobel d’économie, c’est pas pour entendre des Nobel de médecine, chimie, physique ou autres…

Sources: AFP — liberation

Préfets fantômes : un scandale français

prefetsUn peu d’histoire.

Un scandale d’État qui bénéficie d’un habillage légal dont tous les politiques s’accommodent en silence.

Ces nominations de  existent depuis la création de ce corps par Napoléon 1er, en 1800. Cependant le général de Gaulle, assez strict avec tout ce qui touchait aux finances du pays et à la morale publique, y avait mis fin.

François Mitterrand en arrivant à l’Élysée en 1981 avait rétabli rapidement ce système, basé souvent sur des relations maçonniques.

Jacques Chirac, Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy, François hollande, entre autres ont faits de même.

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