Comment est ce possible? Cambadelis

On ne s'entoure pas de personnes "jugées et condamnées". F.Hollande
On ne s’entoure pas de personnes « jugées et condamnées ». F.Hollande
Passé judiciaire.
En 2000: condamné à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs d’amende pour un emploi de complaisance de 1993 à 1995 dans une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés dirigée par un ancien cadre du Front national.

L' »affaire de la MNEF » est une affaire d’enrichissement personnel et d’emplois fictifs qui touche la MNEF dans les années 1990, impliquant notamment des personnalités liées au Parti socialiste (PS), et plusieurs issues du courant trotskyste lambertiste, considéré comme ayant « pris le contrôle » de la MNEF à la fin des années 1970
Jean-Christophe Cambadélis a été condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis et 20 000 euros d’amende, pour une supposée mission de conseil sur les étudiants étrangers, entre 1991 et 1993 Continuer la lecture de « Comment est ce possible? Cambadelis »

Intermittents ou prix Nobel ? (suite)

Jules Hoffmann, Prix Nobel de médecine en 2011 (à gauche) et Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de chimie en 1987 (à droite), viennent de signer une tribune dans «Le Monde» contre l'annulation de 256 millions d'euros de crédits pour la recherche et l'enseignement supérieur en France.
Jules Hoffmann, Prix Nobel de médecine en 2011 (à gauche) et Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de chimie en 1987 (à droite), viennent de signer une tribune dans «Le Monde» contre l’annulation de 256 millions d’euros de crédits pour la recherche et l’enseignement supérieur en France.
Crédits recherche : le gouvernement fait marche arrière en catimini.

Source: Laure Bretton |  

L’annulation des crédits a été neutralisée par un tour de passe passe budgétaire.

Une grosse bidouille budgétaire pour sauver la face et couper court aux accusations de «suicide scientifique» préparé par le gouvernement. L’annulation de quelque 134 millions d’euros de crédits alloués à la recherche a été… annulée mardi après une mobilisation aussi brève que massive des chercheurs, prix Nobel en tête.

Lors d’une réunion à Matignon lundi, en présence de Bercy et de l’Education nationale, il a été décidé de basculer les prélèvements prévus sur de la trésorerie, des fonds de roulement et des fonds de réserve. En gros, prendre l’argent là où ça ne fait pas mal pour sécuriser les embauches et ne mettre en danger aucun programme de recherche. Ce qui a permis à la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, de souligner in extremis «l’engagement total de ce gouvernement à sanctuariser les fonds de la recherche» mardi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée.

Tuer l’avenir

Dans un décret d’avance, présenté la semaine dernière, le gouvernement avait décidé de débloquer 1,12 milliard d’euros de crédits pour financer de nouvelles dépenses (plan emploi, fonds de soutien aux agriculteurs et allocations aux migrants), annulant en parallèle autant de crédits, dont 256 millions d’euros destinés à la recherche. Le CEA était impacté à hauteur de 64 millions et le CNRS en perdait 50. Ce qui revenait à «tuer l’avenir», selon l’expression de l’ancienne ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Au sein de la commission des Finances de l’Assemblée, droite et gauche (des socialistes légitimistes aux frondeurs de toutes obédiences), se sont unies mardi matin pour mettre la pression sur le gouvernement.

A l’unanimité moins quatre voix, les députés ont adopté un avis de la rapporteure générale du Budget, contestant le décret d’avance, pourtant impossible à annuler par le biais parlementaire… d’où le tour de passe-passe choisi par l’exécutif. «On a trouvé une solution technique totalement neutre pour la recherche et les chercheurs, explique à Libération le secrétaire d’Etat, Thierry Mandon. L’idéal eût été de ne pas susciter de telles craintes. Il faut maintenant entendre l’appel des Nobel à renforcer les moyens de la recherche dans le futur». En clair, la bataille du budget 2017 est lancée.

Préfets fantômes : un scandale français

prefetsUn peu d’histoire.

Un scandale d’État qui bénéficie d’un habillage légal dont tous les politiques s’accommodent en silence.

Ces nominations de  existent depuis la création de ce corps par Napoléon 1er, en 1800. Cependant le général de Gaulle, assez strict avec tout ce qui touchait aux finances du pays et à la morale publique, y avait mis fin.

François Mitterrand en arrivant à l’Élysée en 1981 avait rétabli rapidement ce système, basé souvent sur des relations maçonniques.

Jacques Chirac, Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy, François hollande, entre autres ont faits de même.

Continuer la lecture de « Préfets fantômes : un scandale français »

Le verrou de Bercy

bercy

C’est quoi le verrou de Bercy ?

Il donne au ministre en charge du budget le monopole des poursuites en matière d’infractions fiscales.

le Sénat fait sauter le verrou de Bercy, contre l’avis du Gouvernement

Continuer la lecture de « Le verrou de Bercy »

A Levallois, Balkany n’en fait toujours qu’à sa dette

balkany

Si vous pensez encore que la justice est dure et rapide vis-à-vis des politiques, lisez cet article de Libération. (dit « la petite pravda »)
Balkany n’en fait toujours qu’à sa dette.

Continuer la lecture de « A Levallois, Balkany n’en fait toujours qu’à sa dette »